« Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
Les Béatitudes sont vraiment la perle de l’Évangile, elles sont un portrait de Jésus et nous décrivent ses traits. Jésus nous donne le sens de chacun de ses miracles, de chacune de ses paraboles. Nous voulons les garder en mémoire, au fond de nous. Nous gardons les Béatitudes dans notre cœur, en voyant Jésus agir, en entendant ses paroles, en l’écoutant, nous savons ce que signifie avoir le cœur pur, être pauvre, doux, miséricordieux ou artisan de paix. Heureux ceux qui refusent la volonté de puissance, ceux qui acceptent de combattre sans haïr, ceux qui savent ne pas abuser de leurs forces, ceux qui laissent toujours aux autres un espace où être libres et les moyens de se dépasser. C’est la douceur même du Christ qui pouvait dire : « Chargez-vous de mon joug, et mettez-vous à mon école car je suis doux et humble de cœur. » La fraîcheur de l’Evangile nous apparaît, elle nous amène au réalisme chrétien qui est à base de vérité intérieure et d’accueil filial de ce que Dieu fait, de miséricorde inlassable envers le monde. Jésus ne parle jamais de lui, il explique que la semence, c’est la Parole, et les sols qui la reçoivent correspondent à nos diverses situations humaines ou spirituelles. Il a soif que toute l’humanité sortie du cœur de son Père, soit ramenée vers Dieu. Les béatitudes sont un chemin pour nous faire pénétrer dans l’amour de la Trinité, « je suis le Chemin, » dit Jésus.
Extrait du site : www.pere-gilbert-adam.org