Le Père nous relève de notre vision de la puissance. Il nous donne son Fils, nous donne accès à l’Esprit de Foi.
Reprenons le triangle qui dessine l’enjeu de toute liberté en ce monde : « ce que je veux », « ce que je peux », « ce qui s’impose à moi », pour considérer comment Dieu, Lui, est présent parmi nous, en ce monde. Dieu le Père s’exprime en ce monde par sa volonté d’amour et de salut envers lui. « Dieu a tant aimé le monde ». Cette volonté d’amour prend la forme d’une puissance, constituée par le don de son Fils Unique. « Il a donné son Fils unique ». Dès lors, le troisième sommet, « ce qui s’impose à moi », apparaît comme constitué par la liberté de l’homme, de « tout homme ». La résolution entre les deux sommets, le« ce que je veux » du Père et le « ce qui s’impose à lui » se fait grâce à la foi de l’homme au Fils : « Tout homme qui croit en lui ». La résolution n’est donc pas le fruit du Père mais le fait de notre propre réponse à ce qu’Il donne, à notre propre migration du Monde au Fils…
