Qu’est-ce que le dimanche des Rameaux ?

C’est le premier jour de la Semaine sainte pendant laquelle les chrétiens célèbrent la Passion du Christ.  

Le dimanche des Rameaux marque le début de la Semaine sainte. Les rameaux, bénis ce jour-là, sont le signe de la victoire de la vie sur la mort et le péché. Depuis 1985, à l’initiative de Jean Paul II, ce dimanche est aussi devenu la fête des jeunes dans chaque diocèse du monde.

Une fête qui attire les foules

Le dimanche des Rameaux est le « porche d’entrée » sous lequel les chrétiens passent pour entrer dans la Semaine Sainte et donc, se diriger vers Pâques. Aujourd’hui encore, la bénédiction des Rameaux attire les fidèles en nombre, comme au temps de Jésus, à son entrée à Jérusalem, monté sur un petit âne marchant sur les manteaux étendus par la foule. Chaque année, l’Évangile de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem donne tout son sens à la bénédiction des Rameaux. Nous revivons les moments où la foule accueille Jésus dans la cité de David, comme un roi, comme le Messie attendu depuis plusieurs siècles. Ils acclament Jésus aux accents de « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » et de « Hosanna » (de l’hébreu, cela signifie littéralement « Sauve donc ! », et c’est devenu un cri de triomphe mais aussi de joie et de confiance).

Jésus est un roi mais un roi de paix, d’humilité et d’amour. C’est sur un ânon, une monture modeste, une bête de somme que Jésus se présente donc à la foule. Zacharie l’avait annoncé (Za 9,9) : « Voici que ton roi vient à toi : il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, sur le petit d’une ânesse ».

Les gens étendent leurs manteaux sur son passage, le couvrent de palmes comme le rapporte Matthieu : « Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route » (Mt 21, 8).

Aujourd’hui encore, la bénédiction des Rameaux attire les foules, avec un public parfois inhabituel séduit par ces palmes et ces rameaux d’olivier (ou de buis, de laurier, selon les pays) que l’on peut conserver chez soi jusqu’à l’année suivante. Symbole de vie et de résurrection, le rameau est pourtant bien plus qu’un porte-bonheur. Il est placé dans les maisons où il orne les crucifix : c’est faire entrer Jésus ressuscité dans nos maisons.

Ces rameaux que l’on prend dans ses mains pour acclamer la croix du Christ sont parfois aussi posés sur les tombes et revêtent alors une signification funéraire. Ce n’est pas seulement pour honorer la mémoire d’un être proche, mais c’est aussi pour manifester son propre espoir de voir renouveler et fleurir sa foi en la résurrection de Jésus-Christ, et en celle de nos morts.

Extrait du site https://fr.aleteia.org et écrit par Dominique LECOURT

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