Extrait du site https://croire.la-croix.com/
Comment vivre la joie de Pâques alors que le Covid-19 fait peser sur le monde entier une menace aussi bien sanitaire qu’économique ? Faut-il voir dans cette pandémie un « signe » du ciel ? Les réflexions du frère Éric de Clermont-Tonnerre, op, auteur de Fierté de l’espérance, paru aux éditions Salvator.
Vivre Pâques dans une forme de solitude, familiale, paroissiale, communautaire, est-il un obstacle à la joie de ce jour ?
D’une certaine manière, nous ne sommes pas seuls… La communion entre nous est plus forte que nos isolements forcés par cette période de confinement. Les relations doivent demeurer. Encore faut-il penser à les exprimer, par des messages à envoyer, des coups de fil à passer, des cadeaux à se faire (une prière, un texte, des nouvelles, des vidéos…). Il s’agit surtout de faire en sorte que les relations qui sont les nôtres habituellement continuent à être source de vie pour les autres et pour nous.
Bien sûr, les conditions de vie qui nous isolent des autres peuvent être très difficiles à vivre : la maladie, le vieillissement, la séparation, la solitude… Se retrouver en permanence à deux, ou en famille, tous ensemble, alors que nous étions habitués à sortir, à être chacun à ses occupations… Le fait de ne pas pouvoir rencontrer les membres de sa famille, ses collègues de travail, ses élèves ou ses étudiants, ses amis…. Les inquiétudes touchant des enfants éloignés, confinés à l’étranger…
Nous ne sommes pas seuls… Mais nous pouvons ressentir durement le poids de la situation nouvelle à laquelle nous sommes astreints, jour après jour, semaine après semaine : soit plus isolés, soit, à l’inverse, plus les uns sur les autres (pas assez seuls d’une certaine manière).
Dans tous les cas, il faut miser sur la « présence », la présence de Dieu, sa présence réelle dans le mystère eucharistique (jeudi saint), sa présence réelle sur la croix.
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